lundi 15 avril 2013 à 16h30
Programme du mois d'avril au Rémouleur
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur
logement. Le collectif « Prenons la ville » propose des
moments de rencontres, d'échanges et d'organisation les 1er et 3e lundis de chaque mois au Rémouleur. L'après-midi, de 16h30 à 19h30 : c'est l'occasion de
partager des informations sur le devenir de son logement et du quartier. De trouver des réponses collectives. Le soir, à partir de 19h30 : une réunion permettra de faire ensemble le point sur
l'avancée du projet et des problèmes qu'il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons... Contact: degage-onamenage@riseup.net
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30. Nous sommes des centaines de milliers, rien qu'en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l'arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. Au chômage comme dans l'emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C'est pour s'opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s'organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d'autres valeurs que celles du travail et du mérite, d'autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l'isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure « Sans papiers: S'organiser contre l'expulsion. Que faire en cas d'arrestation ? ». Il s'agit d'un guide pratique et juridique, écrit à partir d'expériences de luttes de ces dernières années, pour s'organiser contre les expulsions.
La présentation se fera autour du texte "Tel quel" et de la notion de conjoncture.
Dans le texte "Tel Quel", nous disons que le mode de production capitaliste porte en lui deux contradictions essentielles : entre prolétariat et bourgeoisie,
entre hommes et femmes. Nous disons que la révolution est l'abolition des classes et des genres. Nous disons qu'aucune loi historique ne vient garantir le succès de la révolution. Nous disons
que la révolution est le moment où se défont les déterminations qui faisaient auparavant système. Il y a de l'imprévisible et de l'événement. Nous appelons cela un moment actuel, une
conjoncture. Le texte est accessible sur le site Des Nouvelles Du Front. (http://dndf.org/?p=11981)
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur
logement. Le collectif « Prenons la ville » propose des
moments de rencontres, d'échanges et d'organisation les 1er et 3e lundis de chaque mois au Rémouleur. L'après-midi, de 16h30 à 19h30 : c'est l'occasion de
partager des informations sur le devenir de son logement et du quartier. De trouver des réponses collectives. Le soir, à partir de 19h30 : une réunion permettra de faire ensemble le point sur
l'avancée du projet et des problèmes qu'il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons... Contact: degage-onamenage@riseup.net
(documentaire de Pierre Manuel et Jean-Jacques Péché, Belgique, 1969, noir et blanc, 60 mn)
Ce documentaire réalisé pour la télévision donne à voir quelques aperçus d'une lutte contre la restructuration urbaine.
C'est la fin des années soixante. A Bruxelles, les habitants du quartier des Marolles apprennent un jour que leur quartier va être rasé afin d'y réaliser une
extension du Palais de Justice. De là va naître une lutte s'opposant à cette dynamique.
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à
elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe.
La caisse d'autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte,
se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières
dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Selon l'Observatoire national de la délinquance, les faits d'outrage à agents dépositaires de l'autorité publique ont augmenté de presque 80 % entre 1996 et 2007. Depuis, le nombre d'outrages demeure stable, aux alentours de 30 000 faits par an. Ce maintien à un niveau élevé s'explique par l'usage que les flics font de ce délit : couvrir leurs violence, éliminer les gêneurs, arrondir leur fins de mois…. Nous proposons un petit film et court débat pour savoir comment se défendre quand on est accusé d'outrage. Il y aura ensuite un apéritif à prix libre au profit de la Caisse de défense collective.
La nécessité d'espaces d'entraide autogérée, libres des schémas sociaux pathogènes, permettant à chacun de traverser ses propres souffrances psychiques, peut se mesurer aux nombre d'internements ou de médicaments prescrits. Elle se mesure sans doute encore mieux à travers nos différentes crises ou, plus subtilement, dans notre expérience quotidienne de souffrances actuellement ordinaires. Cet atelier vise à permettre, aux personnes se sentant directement concernées par la souffrance psychique, d'identifier les conditions d'un lieu adapté à ces passages de vie. Le fruit de cette construction collective permettra de constituer un réseau lisible de lieux capable d'accueillir l'humain, dans tous ses états.
Projection d'une émission d'Apostrophes (Bernard Pivot) : « Qui est fou ? », 1976, 1h09, avec Nicole Martin, ex-psychiatrisée (Rescapée d'un mythe), Gérard Hof, passé en conseil de discipline et radié (Je ne serai plus psychiatre), Rolland Jaccard, journaliste, psychothérapeute (L'exil intérieur) et Henri Baruk, psychiatre, professeur (Des hommes comme nous). Suivra une discussion sur tout ce dont vous avez envie de psychiatriquement parler !
Chaque dernier jeudi du mois, à 19h, il s'agit, à l'initiative du collectif Sans Remède, de créer un moment, un espace ouvert régulièrement où toute personne intéressée par la question de la psychiatrie pourrait venir, soit pour en écouter d'autres, soit pour poser des questions, soit pour s'exprimer elle-même… Ce serait un lieu de rencontre, le lieu où une parole collective sur la psychiatrie pourrait s'élaborer, où un début de réappropriation sociale, et donc politique, de cette question pourrait exister. Dans la médicalisation du monde qui se propage, le pouvoir psychiatrique est en première ligne. Comment résister - aussi - à la psychiatrie ? A chaque permanence, un minimum de support au débat sera proposé : du son, de l'image ou un exposé relativement court (ou une autre forme d'animation). Même si nous essayerons d'apporter des réponses aux
questions concrètes, ou d'adresser à des interlocuteurs capables de le faire, cette permanence ne sera pas un lieu alternatif d'aide sociale. Pas plus qu'elle ne sera un lieu alternatif d'accueil ou de soins. Contact: sans.remede@laposte.net
Le Rémouleur
Le local le Rémouleur est aussi ouvert les lundis et mercredis de 16h30 à 19h30 et le samedi de 14h à 18h. Il y a une bibliothèque dont la plupart des livres peuvent être empruntés. Des films sont également accessibles. Des tracts, brochures et affiches ainsi qu'un fond d'archives sont à disposition. Tant qu'il y aura besoin d'argent, il en faudra pour le local ! Nous avons besoin d'argent pour les frais de fonctionnement : loyer, charges, photocopies... N'hésitez pas à venir nous rencontrer au local ou à nous envoyer un chèque à l'ordre de "plumes" à l'adresse du Rémouleur. Par ailleurs, nous cherchons toujours des archives sur les luttes passées ou présentes, des livres de critique sociale pour la bibliothèque, des affiches, des films... Le Rémouleur est un lieu ouvert pour se rencontrer, échanger et s'organiser. On peut s'y réunir, boire un café et discuter, lire, écrire des tracts, trouver des infos ... S'organiser collectivement, hors des syndicats, des partis et des structures hiérarchiques. Pouvoir se donner des armes pour le futur par la diffusion d'idées et de pratiques, en discutant et en confrontant nos positions politiques. Apporter force et consistance aux luttes présentes et à venir. Parce que nous voulons transformer radicalement cette société, ni plus ni moins ! Tendre vers un monde sans exploitation ni domination, sans État ni frontières, sans argent ni propriété privée...
Entrée libre et gratuite ! 106 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)
http://infokiosques.net/le_remouleur
leremouleur@riseup.net
S'inscrire à la lettre d'info du local :
https://lists.riseup.net/www/subscribe/leremouleur
Un petit mot pour remercier toutes celles et ceux qui nous ont apporter leur soutien lors du concert du 15 mars dernier : encore merci !
Et une piqure de rappel pour les emprunts de bouquins de la bibliothèque : n'oubliez pas de les ramener ! Ainsi, nous serons plus nombreux à pouvoir les
emprunter et les lire à notre tour...
Lien : http://www.demosphere.eu/node/35856
Source : message reçu le 26 mars 15h