Pendant que certains ont le regard tourné vers les élections présidentielles, les autres continuent de se battre et de subir la répression de la clique Sarkozienne.

 

A Caen deux militants sont harcelés par la justice pour avoir participé aux manifestations en défense des retraites de 2010.

Xavier Mathieu lui sera rejugé en appel le 4 janvier à Amiens victime d'un acharnement sans faille de l'état policier de Sarkozy (lire ici pour connaitre les détails). Il est devenu le symbole de la lutte des Conti, le symbole d'une lutte qui a payé. Au yeux du pouvoir aux ordres des financiers, c'est un crime.

Le 5 janvier, ce sera le tour de 2 Carhaisiens d'être rejugés eux aussi en appel près de 4 ans après le combat pour sauver l'hôpital. Là aussi, la vengeance d'état est un plat qui se mange froid.

Près de 4 ans après, la lutte pour l'hôpital n'est pas finie. Elle ne pourra pas finir tant qu'un seul d'entre nous sera menacé, harcelé, brutalisé pour avoir défendu ses droits. Voir l'article du télégramme ci dessous Les appels parus dans la presse.

De Caen à Amiens en passant par Carhaix c'est la même logique qui est à l'oeuvre : essayer de briser des militants qui n'ont comme seul tort que celui d'être notre fierté...

En 2012, la lutte contre la répression et l'oppression continue !


Tous à Rennes le 5 janvier 2012

Rendez vous à RENNES

place du parlement de Bretagne à 16h00

Départ de Carhaix à 13h30,

place de la Mairie (co voiturage et BUS)

Carland


Le NPA Kreizh Breiz

Deux Carhaisiens seront à nouveau jugés à Rennes le jeudi 5 janvier pour des faits survenus lors du combat de l'hôpital. Le NPA les défend bec et ongles. « Ce ne sont pas des criminels qui comparaissent jeudi devant la justice mais deux résistants qui ont tout simplement refusé l'inacceptable », affirme le parti politique dans un communiqué. « Sans leur combat militant, sans la saine révolte de la population carhaisienne, il n'y aurait plus aujourd'hui ni maternité, ni chirurgie dans l'hôpital de notre ville ». « Lors de la première audience à Quimper, le ministère public a éprouvé bien des difficultés pour étayer une accusation sur un dossier vide qui ne tient pas debout, qui ne se base que sur des suppositions selon lesquelles lorsqu'on est présent à une manifestation où des pneus brûlent, on est susceptible d'avoir allumé le feu ».

«Tous à Rennes le 5 janvier »

« C'est de l'acharnement judiciaire, Sarkozy n'accepte pas sa défaite dans le combat de l'hôpital. Quatre ans après, il lui faut des coupables. Le NPA a payé chèrement son implication sans faille dans le juste combat pour sauver son hôpital de proximité, puisque quatre de ses militants ont subi les foudres de la justice. Gardes à vue, tribunal, amendes, prison avec sursis. Mais pour défendre les services publics de proximité, nous sommes prêts à pousser à nouveau la catapulte et le canon. Tous à Rennes le jeudi 5janvier ».

Source : http://letelegramme.com/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/carhaix/lutte-de-l-hopital-le-npa-soutient-les-deux-carhaisiens-rejuges-29-12-2011-1551114.php


La CFDT, Le Comité de défense et le comité des Usagers

Après le NPA (Le Télégramme d'hier), c'est au tour du Comité de vigilance de l'hôpital, la CFDT, le Comité de défense ainsi que les usagers de l'hôpital d'apporter leur soutien aux deux Carhaisiens qui seront rejugés le 5janvier à Rennes pour des actions menées lors du combat pour la maternité. Le Comité de vigilance évoque des «poursuites judiciaires en relation avec une des nombreuses manifestations ayant ponctué la lutte pour la survie de l'hôpital, comme l'appel du parquet, démontrent que le pouvoir n'abandonne pas la partie et n'a guère apprécié le combat exemplaire mené par la population du Poher pour le maintien de son hôpital». La section CFDT de l'hôpital, l'Union locale CFDT de Carhaix, le Comité de défense et de développement ainsi que l'Association des usagers de l'hôpital dénoncent-elles un «acharnement judiciaire contre les défenseurs de l'hôpital» et réclame «l'abandon des poursuites engagées contre ceux qui se sont mobilisés». Le Comité de vigilance précise aussi qu'un départ groupé vers Rennes est prévu jeudi5, à 14h, depuis la place de la Mairie. Il indique enfin que «les personnes qui le souhaitent peuvent apporter leur soutien en faisant un don libellé au nom du Comité de défense de l'hôpital en le déposant à l'accueil de la mairie ou en le remettant directement aux intéressés qui transmettront».

Source : le télégramme


L'UDB

L'UDB soutient les deux Carhaisiens rejugés L'Union démocratique bretonne apporte à son tour son soutien aux deux Carhaisiens qui seront rejugés jeudi, à Rennes pour des actions datant du combat de l'hôpital. «Nous assistons une fois de plus à la pénalisation du combat social pour la défense des services publics et des droits sociaux», affirme le parti politique qui «souhaite que la justice soit rendue au nom des grands principes républicains que sont la liberté, l'égalité et la fraternité». Pour l'UDB, «l'accès de tous à la santé, aux soins, aux hôpitaux de proximité, l'accès de tous aux mutuelles doivent être au coeur des politiques en cette période de crise».

Source : le télégramme


La candidate du FDG

Noëlle Péoc'h, candidate du Front de gauche aux prochaines législatives sur la circonscription de Châteaulin-Carhaix, apporte à son tour son soutien aux deux Carhaisiens rejugés le 5 janvier à la suite du combat pour la défense de l'hôpital et incite tous ceux qui le pourront à se rendre à Rennes. «Comment peut-on accepter l'acharnement de la justice à l'égard de citoyens dont le seul tort est d'avoir défendu l'hôpital public de Carhaix. Ils ont agi pour l'intérêt général et leur lutte avec la population de Carhaix a permis de révéler l'un des aspects les plus nuisibles de la politique de casse des services publics. Nous le constatons tous, la politique de la santé menée par ce gouvernement est déplorable et conduit à des situations dramatiques pour les populations les plus fragiles. Seule la rentabilité financière des hôpitaux est prise en compte et, au nom de l'argent roi, tout est fait pour casser les mouvements de révolte citoyenne, faire peur et contraindre les citoyens à courber l'échine, à accepter la régression sociale. La politique du bouc émissaire est inadmissible et nous ne pouvons pas tolérer que deux des camarades de lutte pour l'hôpital de Carhaix soient traités comme des criminels. Les Carhaisiens ont montré par leur lutte exemplaire que la solidarité et la ténacité pour un combat juste et d'intérêt général permettent de faire reculer les tenants du pouvoir sarkoziste».

Source : le télégramme

 

Source : La tête au Carhaix

Tag(s) : #actualités
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