Une plaque à la mémoire d’Ali Ziri sera posée le vendredi 12 mars 2010 à Argenteuil

Il y a huit mois (le 11 juin 2009), Ali Ziri, 69 ans, décédait à l’hôpital d’Argenteuil suite à un contrôle policier effectué deux jours avant à l’angle des rues Jeanne d’Arc et Antonin-Georges-Belin, non loin de la mairie d’Argenteuil. Trois jours après cette tragédie, un collectif dénommé “Vérité et Justice pour Ali Ziri” s’est mis en place. Composé actuellement d’une trentaine d’organisations associatives, politiques et syndicales, et de citoyens, ce groupement a déployé d’importants efforts pour faire éclater la vérité sur les circonstances de la mort tragique du retraité algérien.

En plus de la marche pacifique qui a eu lieu le 24 juin dans les rues d’Argenteuil et qui a réuni près d’un millier de personnes, le collectif a organisé deux autres rencontres sur la dalle d’Argenteuil, deux meetings sur le lieu d’interpellation du défunt et quatre rassemblements devant la sous-préfecture.

La mobilisation citoyenne a permis de faire avancer ce dossier en le sauvant de l’oubli et surtout à lui donner une plus grande visibilité auprès de l’opinion publique.

Début octobre 2009, le procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Pontoise a délivré au juge d’instruction en charge du dossier un réquisitoire supplétif pour « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Pour ouvrir cette information judiciaire, le parquet s’est appuyé sur la contre expertise menée le 17 juillet dernier par un collège d’experts, lequel a révélé l’existence de nombreux hématomes sur tout le corps du défunt : 27 au total, dont certains ont entre 12 à 17 centimètres.

Mais la bataille lancée par le collectif n’est pas pour autant tout à fait gagnée. Les policiers mis en cause dans cette affaire ne sont toujours pas suspendus de leurs fonctions. La justice n’a toujours pas prononcé des sanctions proportionnelles aux faits qui leur sont reprochés. Le sentiment d’impunité qui banalise et encourage les violences policières appliquées à certaines populations doit cesser. Le refus d’appliquer de telles sanctions est assimilé à un déni de justice par une bonne partie de la population. Convaincus de la justesse de ce combat, nous, membres du collectif, sommes déterminés à aller jusqu’au bout pour faire éclater la vérité. Au nom du respect des Droits de l’Homme, nous vous invitons à venir très nombreux à la pose d’une plaque à la mémoire d’Ali Ziri.

Cette cérémonie symbolique aura lieu le vendredi 12 mars 2010, à 18h30, angle des rues Antonin-Georges-Belin et Jeanne d’Arc, non loin de la mairie d’Argenteuil. Le cortège se rendra ensuite à la sous-préfecture d’Argenteuil.
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justice . manif . mobilisation


Une plaque à la mémoire d’Ali Ziri sera posée le vendredi 12 mars 2010 à Argenteuil

Il y a huit mois (le 11 juin 2009), Ali Ziri, 69 ans, décédait à l’hôpital d’Argenteuil suite à un contrôle policier effectué deux jours avant à l’angle des rues Jeanne d’Arc et Antonin-Georges-Belin, non loin de la mairie d’Argenteuil. Trois jours après cette tragédie, un collectif dénommé “Vérité et Justice pour Ali Ziri” s’est mis en place. Composé actuellement d’une trentaine d’organisations associatives, politiques et syndicales, et de citoyens, ce groupement a déployé d’importants efforts pour faire éclater la vérité sur les circonstances de la mort tragique du retraité algérien.

En plus de la marche pacifique qui a eu lieu le 24 juin dans les rues d’Argenteuil et qui a réuni près d’un millier de personnes, le collectif a organisé deux autres rencontres sur la dalle d’Argenteuil, deux meetings sur le lieu d’interpellation du défunt et quatre rassemblements devant la sous-préfecture.

La mobilisation citoyenne a permis de faire avancer ce dossier en le sauvant de l’oubli et surtout à lui donner une plus grande visibilité auprès de l’opinion publique.

Début octobre 2009, le procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Pontoise a délivré au juge d’instruction en charge du dossier un réquisitoire supplétif pour « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Pour ouvrir cette information judiciaire, le parquet s’est appuyé sur la contre expertise menée le 17 juillet dernier par un collège d’experts, lequel a révélé l’existence de nombreux hématomes sur tout le corps du défunt : 27 au total, dont certains ont entre 12 à 17 centimètres.

Mais la bataille lancée par le collectif n’est pas pour autant tout à fait gagnée. Les policiers mis en cause dans cette affaire ne sont toujours pas suspendus de leurs fonctions. La justice n’a toujours pas prononcé des sanctions proportionnelles aux faits qui leur sont reprochés. Le sentiment d’impunité qui banalise et encourage les violences policières appliquées à certaines populations doit cesser. Le refus d’appliquer de telles sanctions est assimilé à un déni de justice par une bonne partie de la population. Convaincus de la justesse de ce combat, nous, membres du collectif, sommes déterminés à aller jusqu’au bout pour faire éclater la vérité. Au nom du respect des Droits de l’Homme, nous vous invitons à venir très nombreux à la pose d’une plaque à la mémoire d’Ali Ziri.

Cette cérémonie symbolique aura lieu le vendredi 12 mars 2010, à 18h30, angle des rues Antonin-Georges-Belin et Jeanne d’Arc, non loin de la mairie d’Argenteuil. Le cortège se rendra ensuite à la sous-préfecture d’Argenteuil.


Petit rappel des faits avec nos articles précédents sur la mort d'Ali Ziri :


Argenteuil / Stop aux violences policières / Rassemblement vendredi


Argenteuil : Ali Ziri décédé suite à un tabassage policier en juin, une instruction enfin ouverte  


Tag(s) : #actualités
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